En novembre, les partenaires du projet VIS à VIS, en particulier S-Com et la FILEF Nouvelle Emigration, sont allés dans la rue interroger les passant·e·s pour savoir ce qu’ils savent de la haine en ligne.
Voici quelques-unes des observations qui en sont ressorties :
Résultats
Les résultats indiquent que la haine en ligne, qui se concrétise en harcèlement à travers les réseaux sociaux (cyber-harcèlement), est très diffusée parmi les adolescents. Celles ou ceux qui n’en ont pas été victimes ont néanmoins connu le phénomène d’une façon indirecte à travers le raconte d’un·e ami·e.
Il ressort que les femmes sont la catégorie la plus touchée du phénomène et c’est surtout le harcèlement
sexuel celui dont les filles adolescentes sont victimes. Dans ces cas il est évident que le soutien de la famille a été fondamentale pour ces filles. Cela souligne combien est importante l’implication active des parents, grand parents et éducateur·rice·s et professeur·e·s dans le projet.
Du coté des auteur·e·s d’activité de harcèlement en ligne, les femmes ne sont pas exemptée d’action de
harcèlements et intimidation en ligne.
Aussi très évidente c’est la nécessité de l’activité de prévention. ceux·elles qui ont été informé·e·s sur le
discours de la haine en ligne et ont été sensibilisé·e·s à partir d’un très jeune âge, montraient de savoir
prévenir le problème à travers « discrétion » (mot d’une fille interviewée) dans l’utilisation des réseaux
sociaux : « Ne jamais partager des contenus /photos intimes » elle a dit, « à personne de confiance non plus ».
Chacun·e s’est dit favorable à un majeur control sur les réseaux sociaux par les autorités compétentes,
mais très sceptique sur les résultats possibles. Positive, aussi, l’activation d’un Guichet, utile pour la
prévention et pour le soutien et l’écoute des victimes de cyber-harcèlement aussi dans le but d’une
majeure conscience et connaissance des propres droits en matière.
Enfin, il est clair que les activités de prévention et sensibilisation à propos du discours de la haine en ligne
parmi les adolescents et pré-adolescents sont la base pour la construction d’une société où la conscience et la connaissance de certaines valeurs permet, pas seulement de réussir à « se défendre » du cyber-
harcèlement, mais aussi à « ne pas devenir des harceleur·euse».