La haine en ligne :  le coté caché des réseaux sociaux. Sais-tu de quoi on parle?

Internet revêt une importance particulière pour la jeunesse. Nombre des études montre à quel point les technologies de l’information deviennent des éléments précieux pour gérer la tension entre la quête d’autonomie vis-à-vis du monde des adultes et le besoin d’appartenance à un groupe de pairs. Dans ce contexte, les réseaux sociaux (Facebook, Tik Tok, Instagram, WhatsApp etc…) ont un rôle très important en permettant, comme jamais auparavant, une richesse infinie d’échanges, de communications et d’accès à la connaissance.

Toutefois ils peuvent aussi devenir une machine de haine et outrage. Le sentiment d’anonymat et d’impunité perçu derrière un écran d’ordinateur ou de téléphone portable incite au mécanisme de promotion personnelle encourageant des comportements déviants qui se concrétisent en violence et harcèlement en ligne uniquement dans but d’humilier des autres.  On parle pour cela de et cyber-violence et cyber-harcèlement.

La haine en ligne n’est pas moralement acceptable et certains comportements qui en découlent peuvent être dénoncés étant que crimes et punis par la loi. 

Pour en savoir plus:

https://www.unia.be/fr/domaines-daction/medias-et-internet/internet/les-limites-a-la-liberte-dexpression

Cyber-violence et cyber-harcèlement : Comme les reconnaitre ?

Selon la définition la plus courante:

Le cyber-violence constitue une forme de violence particulière et discriminatoire contre une personne, un groupe de personne ou une catégorie: les femmes, les homosexuelles, les immigres, les arabes les musulmans, les juives. En général personnes issues de minorités, que ce soit de genre, d’ethnie ou de religion. Cette violence se concrétises en propos humiliants, agressifs et injurieux comme intimidations, insultes, moqueries et menaces, envoyés via internet.

Le cyber-harcèlement constitue une forme de violence commis de façon intentionnelle et répétée. Elle se concrétises en propos humiliants, agressifs et injurieux comme intimidations, insultes, moqueries ou menaces envoyées via internet à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule, afin de la blesser, l’humilier et de lui causer du mal-être et de l’angoisse psychologique et émotionnelle.

Si tu penses de reconnaitre ces comportements en ligne, sur tes réseaux sociaux ou sur les réseaux sociaux d’un·e ami·e, , parles-en à notre guichet ou à un adulte de confiance (les parents, les professeurs, les éducateurs ·trice ·s). La haine en ligne n’est pas moralement acceptable et certains comportements qui en découlent peuvent être dénoncés étant que infractions et punis par la loi.

Pour en savoir plus:

https://chayn.be/fr/guides/les-premiers-gestes-pour-affronter-une-situation-de-cyberharcelement/comprendre-et-reconnaitre-le-cyberharcelement

Victime de cyber-violence/harcèlement à caractère sexuel en ligne (Revenge porn)? Comment en parler ? Surtout, sors du sens de honte où culpabilité.

La violence à caractère sexuelle à l’encontre des femmes est un phénomène trop courant sur internet. Parmi ceci la diffusion des imagines privées et intimes sans en avoir l’autorisation prime surtout. Cette pratique est souvent le fait d’un ex-partenaire qui souhaite ébranler ou humilier une personne, la couvrir de honte ou lui faire du chantage. On parle aussi de « revenge porn ».

Deux chose sont à retenir :

Le « revenge porn » est un crime. Même si une femme consent à ce qu’on la prenne en photo ou envoie des photos à quelqu’un.e de confiance, cela ne veut pas dire qu’elle autorise cette personne à partager plus largement ces images. C’est l’aspect non consensuel de la publication en ligne qui fait devenir cette pratique une infraction à la loi.

Il ne faut pas avoir honte et peur d’être jugé ·es et dénoncer.  La victime du revenge porn n’est jamais coupable. Sortir du silence et chercher de l’aide est la solution. Parles-en à quelqu’un qui peut aider.

Si tu penses de reconnaitre ces comportements en ligne, sur tes réseaux sociaux ou sur les réseaux sociaux d’un.e ami.e, , parles-en à notre guichet ou à un adulte de confiance (les parents, les professeurs, les éducateurs ·trice ·s).

Pour en savoir plus sur le revenge porn: https://igvm-iefh.belgium.be/de/node/52812

Discrimination via les réseaux sociaux: c’est de la cyber-violence. Pensez-vous de de faire partie d’un groupe cible?  Quoi faire dans ce cas ?

La discrimination est un discours de haine basé sur l’identité de genres, à une ethnie, à un groupe religieux ou philosophique. Certaines personnes peuvent se trouver à l’intersection de ces oppressions. Parmi les formes de discrimination il y a :

– Violences de genres si les remarques méprisantes et stéréotypées sont basées sur le genre (notamment contre les femmes et on parle de sexisme) ou sur l’orientation sexuelle d’une personne, son identité de genre et/ou son expression de genre ( LGBTQIA+);

– Racisme: si les remarques méprisantes et stéréotypées sont basées sur l’origine ethnique d’une personne, sa religion ou son appartenance philosophique.

Mais encore autres types de discrimination et dénigrement existent liés, par exemple, à un handicap physique ou à la classe sociale etc.

La discrimination en ligne n’est jamais moralement acceptable et en plus dans certains cas, la nature de ces violences tombe sous le coup de la loi et peut être dénoncé. Si tu à l’impression d’être victime de discrimination ou si tu penses de reconnaitre ces comportements en ligne, sur tes réseaux sociaux ou sur les réseaux sociaux d’un.e ami.e, parles-en à notre guichet ou à un adulte de confiance (les parents, les professeurs, les éducateurs ·trice ·s).

Pour en savoir plus: https://www.police.be/5998/fr/questions/prevention/le-cyber-harcelement-cest-quoi-et-que-faire

Le cyber-harcèlement (cyber-bullying), soit intimidations, insultes, moqueries, menaces peuvent causer anxiété et tristesse. Cherchez de l’aide!

Quelque fois on devient cible d’intimidations, insultes ou moqueries pour les raisons les plus diverses (son propre corps ; la façon de s’habiller ; un défaut de prononciation etc..) ou sans raison aucune.  Les victimes peuvent éprouver un sentiment d’impuissance, culpabilité et de honte, mais une personne n’est jamais responsable des violences qu’elle subit.

Il faut toujours penser qui il y a rien qui justifie une moquerie ou une intimidation. C’est important de demander de l’aide aux premiers signes. Ne les sous-estime pas, parles-en à notre guichet ou à un adulte de confiance (les parents, les professeurs, les éducateurs ·trice ·s).

Ne te cache pas, sort du placard. La meilleure défense est d’en parler. 

La haine en ligne n’est pas moralement acceptable et certains comportements qui en découlent peuvent être dénoncés étant crime et punis par la loi.  

Signalez-le nous:

Du virtuel aux réel. Cyber-violence et cyber-harcèlement passent pour le virtuel mais causent de dégâts réelles. Ne les sous-estime pas. Comment se défendre ?

La communication virtuelle peut avoir l’effet d’atténuer la conscience des comportements chez les individus, tout en influençant leur capacité à en comprendre la portée et les conséquences. Cela vaut pour les deux terminaux de la haine en ligne: l’auteur des propos haineux et la victime.   Dans les deux cas le détachement de la réalité peut conduire à une sous-estimation des actions et des effets. Mais le virtuel est réel et les effets sont tangibles et mesurables sur la victime.

Qu’il s’agit d’un fait occasionnel (cyber-violence) ou répété (cyber-harcèlement) la haine en ligne peut être perçue comme une expérience particulièrement douloureuse, négative et blessante. La victime se sent humiliée, rabaissée et ridiculisée. Et les effets négatives peuvent être ressentis pendant plusieurs jours ou sur une durée de temps plus longue. Les personnes qui la vivent peuvent souffrir de solitude, de tristesse, d’anxiété, de dépression, ce qui peut amener, dans certains cas extrêmes, jusqu’au suicide.  

C’est pourquoi il ne faut jamais sous-estimer les conséquences. Ça devient très important de réagir à la situation depuis les premiers signes, sortir du placard. Si tu penses de te reconnaitre dans cette situation , parles-en à notre guichet ou à un adulte de confiance (les parents, les professeurs, les éducateurs ·trice ·s).

La haine en ligne n’est pas moralement acceptable et certains comportements qui en découlent peuvent être dénoncés étant des crimes et punis par la loi.  

Pour en savoir plus

https://www.unia.be/fr/domaines-daction/medias-et-internet/internet/que-faire-face-a-des-messages-de-haine-sur-les-reseaux-sociaux

Sensibilisation et prévention : les mots clés dans les discours de haine en ligne.

Pour mieux affronter les mécanismes cachés du monde virtuel, la connaissance des mécanismes mêmes est fondamentale. Comme nous l’avons dit, la communication virtuelle peut avoir l’effet d’atténuer la conscience de nos comportements, tout en influençant notre capacité à en comprendre la portée et les conséquences. Plus simplement: l’écran de l’ordinateur ou du téléphone portable fait comme une barrière qui facilite le détachement par rapport à la réalité et donc à la gravité des exchanges virtuels de propos haineux.  

 Dans ce contexte la capacité d’une victime de se défendre est affecté mais, encore plus évident, la capacité de l’acteur/actrice à se reconnaître comme agresseur est presque nulle.   Contrairement aux échanges en face à face, l’auteur/autrice de la violence en ligne ne voit pas directement les effets d’une action ou d’un propos haineux, Il/elle n’est pas immédiatement confronté-e aux réactions et aux effets, et, en plus, le caractère dangereux et  déviant d’un geste ou d’un propos échappe totalement. .  

C’est seulement via la connaissance préventive que la conscience de nos comportements peut être renforcée pur ne pas tomber dans les pièges du monde virtuel.  C’est pourquoi la sensibilisation et la dissémination d’informations sur le discours de haine en ligne est très important pour la prévention.

Avoir une idée des problèmes liés à l’utilisation des réseaux sociaux peut aider à prévenir certaines actions – soit actives que passives- ou à réagir à temps et d’une façon considérée. La participation des adultes, parents, grand parents, professeurs ou éducateur·trice·s à ce processus de connaissance est aussi tout à fait fondamentale pour autant que l’adulte devient la personne à qui le/la jeune peut demander de l’aide.  

Pour en savoir plus

https://safe.brussels/fr/plan-global-de-securite-et-de-prevention-2021-2024

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